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Historique du Mouvement Adventiste

  Parti du Würtemberg à la fin du 18e siècle, un vaste réveil prophétique se développa dans toute l'Europe, émigra en Angleterre et en Amérique du Nord où il trouva un terrain de choix dans les milieux piétistes.

 

Réagissant contre les idées déistes et libérales exportées par la Révolution française de 1789, un puissant mouvement religieux se développa en Nouvelle-Angleterre et embrasa tous les Etats confédérés.

 

Des prédicateurs appelèrent à la réforme des moeurs. La Bible fut étudiée systématiquement et de grandes assemblées sous la tente soutirent la propagande religieuse.

 

La première moitié du 19e siècle fut ainsi marquée par la multiplication de sociétés religieuses et missionnaires.

 

La fin du monde était-elle proche ? Quand allait-elle survenir ? Autant de questions auxquelles une cinquantaine de groupes tentèrent de répondre, dont dix-sept aux États-Unis.  

Parmi eux, les Millérites d'où naîtront les Adventistes du septième jour.

 

William MILLER ne commença à partager ses découvertes bibliques concernant les prophéties qu'à partir de 1831.

 

Très vite il se trouva engagé dans un vaste mouvement de réveil. La prédication du proche retour de Christ conduisait les croyants à se préparer pour cet événement solennel.

 

Pendant quatre ans, il parcourut villes et villages. Dix sept pasteurs de confessions différentes l'accréditèrent auprès de leur Église.

 

Le mouvement garda jusqu'à la fin son caractère interconfessionnel. Mais William Miller avait oublié une parole du Seigneur: "Quant au jour et à l'heure, nul ne le sait, même pas le Fils. Seul le Père"

 

Et la date fixée au 22 octobre 1844 se révéla être fausse pour le retour du Christ. Et il s'ensuivit une terrible déception pour plus de cent mille personnes !

 

Par une déclaration officielle faite à Boston, les responsables reconnurent leur erreur quant à l'interprétation de l'événement, sans remettre en cause la chronologie.

 

Cependant, l'échec du mouvement ne signifiait pas l'échec du message. De petits groupes subsistaient, approfondissant leur expérience religieuse.

Les uns arrivèrent à la conviction que le sanctuaire mentionné dans Daniel 8:14 était, selon l'Epître aux Hébreux et le livre du Lévitique, le sanctuaire céleste.

 

D'autres, que la fidélité à la Parole de Dieu incluait l'observation du 4e commandement du Décalogue, le sabbat 7e jour, et non le dimanche premier jour de la semaine.

D'autres enfin, furent encouragés à persévérer dans l'étude de la Bible et l'espérance du retour du Christ par une jeune fille nommée Ellen Gould Harmon, la future épouse de James White.

 

La rencontre de ces trois tendances, dans les années 1845-1848, constitua les prémices de l'Eglise adventiste du septième jour.

 

Il faut attendre 1853 pour voir la première tentative d'organisation par l'attribution de lettres de recommandation aux prédicateurs itinérants.

 

À cette époque nul ne voulait entendre parler d'organisation.

 

En 1863, l'assemblée se dota d'une organisation administrative et prit le nom d'Église adventiste du septième jour parce qu'elle voulait maintenir vivante en son sein l'espérance du retour du Christ.

 

Du septième jour, parce que l'attente impliquait à leurs yeux l'obéissance aux commandements de Dieu, y compris le quatrième qui demande le repos du septième jour de la semaine.

Sous l'impulsion de ses dirigeants, (Joseph Bates; Hiram Edson; James White; Ellen Harmon, et des hommes très cultivés comme John N. Loughborough et Uriah Smith), cette toute jeune église devait connaître un très rapide essor.

 

En Belgique, l'église adventiste fit ses débuts en 1897 à la même époque que la plupart des églises évangéliques.

 

On compte aujourd'hui plus de 15,1 millions d'adventistes répartis dans le monde entier.

 

"Ta Parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier" Psaume 119.105

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